
Je ne ferai pas le quart dans la vraie vie.

je mange mon deuil gentiment dans mon coin,
je vis sous de vaillantes carapaces.
Je fais tout pour ne pas être fragile.
Quand je sens pointer un spectacle,
c’est que j’ai la force de lacérer une toile au couteau
ou de faire un casse.

les acquiescements impuissants à l’ordre des choses
et soulever la table pour que les restes des années 80, les restes de nos idéologies mortifères tombent par terre
et que je les ramène à ma portée, ramassés à la pelle pour les remettre à leur place.
Je cherche par le récit, la fiction
ou encore l’aspect performatif
un théâtre lumière,
phare dans les tempêtes qui ne s’offusque
ni de la colère, ni de la violence,
mais qui les dépasse et les sublime avec entêtement.

du côté de la tendresse.